Un article d'ULaval nouvelles sur la présentation de Parlvedee Dassachetty lors du colloque de l'ACFAS de la CLE en aménagement durable des forêts privées.
Le sud du Québec est la partie de la province la plus riche sur le plan de la biovidersité, mais c'est aussi celle qui subit les plus fortes pressions anthropiques. Comme les aires protégées y sont rares, pourrait-on compter sur les propriétaires de boisé pour contribuer à la conservation des habitats et de la biodiversité qu'ils abritent? Une étude présentée au 89e congrès de l'Acfas par une équipe associée à la Chaire sur les enjeux sociaux de la conservation précise les pistes qu'il faut suivre pour susciter l'adhésion de ces propriétaires aux efforts de conservation et de mise en valeur des milieux naturels.
Parlvedee Dassachetty, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, Jean-François Bissonnette, du Département de géographie de l'Université Laval, et leurs collègues de l'Université de Sherbrooke, Adriana Aquilar-Melo et Sophie Calmé, ont sondé 24 propriétaires de boisé privé à ce sujet. Résultats? Les chercheurs ont identifié 47 éléments qui font obstacle à l'intention des répondants de participer aux efforts de conservation et 19 éléments qui favorisent leur engagement à cette cause.